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Résumé

La formation est un levier d'accélération des usages numériques en santé. Deux projets portés par les Universités de Limoges et Bordeaux, en partenariat avec le GIP ESEA, ont été retenus dans le cadre de la 2ème vague de l’Appel à Manifestation d’Intérêt "Compétences & Métiers d’Avenir".

Texte

Dans le cadre de la Stratégie d'Accélération Santé Numérique, la formation initiale et continue est identifiée comme un levier majeur de développement et d'intégration des compétences numériques en santé. La parution de l'arrêté du 10 novembre 2022 relatif à la formation socle au numérique en santé des étudiants en santé entérine désormais la situation.


Les deux projets, portés respectivement par les Universités de Limoges et de Bordeaux, et dont le GIP ESEA est partenaire, vont ainsi permettre de concrétiser cette démarche auprès des étudiants et des professionnels de santé. Outre leur apport pour l’avancée du numérique en santé, le GIP ESEA se réjouit des dynamiques multi-partenariales et territoriales qu’ils insufflent dans la région Nouvelle-Aquitaine.

CINERG’e-Santé, porté par l’Université de Limoges


L’ambition de ce projet est la création du Campus Interprofessionnel Numérique d’Enseignement et de forRmation aux usaGes en e-santé (CINERG’e-Santé), physiquement incarné au sein de l’Université de Limoges. 


Dans ce campus interprofessionnel, associant soignants, ingénieurs, managers et cadres de santé, une vision systémique du numérique en santé, ancrée dans les pratiques professionnelles, sera enseignée. Une attention particulière sera portée sur l‘exigence éthique, depuis les grands principes jusqu’à l’utilisation des outils numériques.

UB2030-CAP Santé numérique, porté par l’Université de Bordeaux


L’ambition de ce projet est de proposer plusieurs dispositifs de formation en santé numérique pour les étudiants et professionnels de santé et médico-sociaux d’une part, et pour les étudiants scientifiques et professionnels issus de cursus scientifiques d’autre part.  


Ces formations (nouvelles et en articulation avec les dispositifs existants ; initiales et continues) couvriront l’ensemble des besoins du secteur, depuis l’acculturation des apprenants aux compétences de base en santé numérique (télémédecine, données de santé, IA) vers une spécialisation plus pointue (simulation, dispositifs médicaux, sciences des données) offrant aux apprenants de nouvelles perspectives d’avenir et des possibilités éventuelles de reconversion.