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Résumé

Le secteur médico-social est de ceux auxquels les progrès de la télémédecine ont le plus apporté.

Prévoir une consultation externe pour un résident tourne parfois au casse-tête : contraintes du déplacement pour le patient et ses proches, nécessité d’échanges entre les professionnels de la structure et le spécialiste, crainte de l’hospitalisation, …

 

Un contexte et des problématiques qui expliquent le succès des deux appels à candidatures "Télémédecine en EHPAD" lancés en 2018 en Nouvelle-Aquitaine puis étendus au secteur du handicap en 2019.

 

Le premier AAC (2018) concernait essentiellement les EHPAD, et le deuxième (2019) a été ouvert aux établissements de type FAM (Foyer d’Accueil Médicalisé) et MAS (Maison d’Accueil Spécialisée).

 

Les 44 projets ainsi retenus ont bénéficié d’un appui financier d’au moins 12 mois de l'ARS Nouvelle Aquitaine et d’un accompagnement technique et organisationnel du GIP ESEA.

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L’organisation des 649 établissements concernés en grappes, des groupements composés de 10 à 15 structures et coordonnés par un animateur recruté pour l’occasion, a permis de mutualiser les solutions et les coûts et d’envisager une vision territoriale de la prise en charge.

 

78% des établissements embarqués lors du premier AAC (2018) sont d’ores et déjà opérationnels. Les usages se mettent en place petit à petit, certes impactés par la crise sanitaire, mais appuyés par la mise en œuvre des GHT. Les acteurs sont partagés entre le besoin terrain des nouvelles solutions de télémédecine, les impératifs organisationnels qu’elles impliquent et l’indisponibilité des équipes devant les urgences à couvrir pour la Covid-19.

 

L’année 2021 devrait permettre de stabiliser les organisations, de mettre en exergue les besoins spécifiques des territoires et de favoriser les usages.