Le médico-bus, une solution concrète pour l’accès aux soins en Haute-Vienne

Parmi les mesures du plan « France ruralités », le médico-bus a pour objectif de se garantir un accès aux soins pour tous, dans les communes sous-dotées ou dépourvues de médecins traitants.
Dans le nord-est de la Haute-Vienne, la CPTS Occitane et son président, le Docteur BAUDOT, se sont engagés dans le dispositif, aujourd'hui en phase de lancement, dans le cadre d'un appel à projet de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
Pensé comme un cabinet médical itinérant, le médico-bus se déplacera dans les communes rurales, dans une démarche d’« aller vers » les patients éloignés des soins. Des médecins généralistes et des sages-femmes participeront à l’aventure. “Concernant les médecins, il s’agira de médecins généralistes assistants ou adjoints (thésés ou non) en activité libérale, de médecins installés ou retraités », précise le Docteur BAUDOT, président de la CPTS.
Pour coordonner la gestion des rendez-vous, l’aspect médico-administratif, le déplacement du bus et plus largement l’organisation, deux assistants médicaux, y seront dédiés à plein-temps.
Ce projet ambitieux a nécessité une mobilisation forte des professionnels de la CPTS pour garantir son déploiement : prise en main du logiciel métier MLM, communication, recrutements des professionnels, organisation des déplacements en lien avec les collectivités territoriales, etc.
Pour assurer la coordination avec les professionnels qui suivent les patients au quotidien, les soignants ont également été équipés et formés au service régional Paaco-Globule, par les équipes ESEA. Les assistants médicaux ont également été formés à Mon espace santé et se sont portés volontaires pour intégrer le réseau des ambassadeurs Mon espace santé.
Le médico-bus ouvrira ses portes du lundi au vendredi pour accueillir les patients ayant besoin d’un rendez-vous. La prise de rendez-vous est accessible en ligne ou par téléphone.
« Ce dispositif peut motiver les jeunes praticiens à s’installer sur ce territoire, et soulager les populations locales ainsi que les professionnels de santé », conclut le Docteur BAUDOT.